vendredi 6 février 2015

Comment gérer son stress avant un entretien ?

Le stress est souvent à l'origine

d'anxiété, d'insomnie, voire de

dépression ou de maladies

psychosomatiques. Les mains moites,

une boule au ventre… Qui n’a jamais

ressenti ces signes de trac avant un

entretien ? Une appréhension qui peut

gâcher votre rendez-vous. Découvrez les astuces pour passer les 3 premières

minutes et apprendre à canaliser votre stress.


 

 Note:

1) Préparer les 3 premières minutes

« En général, le stress dure trois minutes, après quoi on est trop concentré sur ce qu’on doit dire pour laisser de la place aux pensées négatives », indique Anne-Françoise Chaperon. Lorsqu’arrive la première question, celle qui consiste généralement à vous présenter, le niveau de stress atteint des sommets. Plus vous saurez ce que vous allez dire, plus vous aurez un sentiment de contrôle et moins vous aurez peur. Afin d’éviter un relent de stress en cours d’entretien, préparez-vous également aux questions pièges liées aux détails de votre CV ou à un parcours atypique.
 

2) Changer votre vision de l’entretien

Plutôt que de percevoir l’entretien comme un examen où vous serez questionné par un recruteur, pensez-le comme une occasion d’obtenir des réponses à vos questions et de vérifier que le poste et l’entreprise correspondent à votre projet professionnel. « En voyant les choses ainsi, on s’enlève de la pression et on équilibre les choses face au recruteur », explique Stéphane Einhorn.
 

3) Se mettre dans les conditions optimales… et respirer

Arrivez en avance, éteignez votre téléphone, concentrez-vous sur l’objet de l’entretien et respirez profondément. Selon les spécialistes, c’est dans la respiration que repose en grande partie le secret de la « zénitude ». « Le fait de s’asseoir, de caler son dos, de respirer par le ventre et de détendre les épaules fait diminuer la peur d’environ 40 % », insiste Anne-Françoise Chaperon.
 

4) Se concentrer sur les choses concrètes

Vous vous êtes préparé comme un chef mais avant de franchir la porte, la boule au ventre ne vous quitte pas. Concentrez-vous alors sur le bureau de votre interlocuteur, sa poignée de main, chacune de ses questions. « En se focalisant sur des choses concrètes dans le temps présent, il n’y a plus de place pour la peur », explique Stéphane Einhorn. Et si le trac persiste, quoi de mieux que de le poser clairement sur la table pour s’en débarrasser ? N’ayez pas honte d’avouer au recruteur que vous êtes légèrement stressé. En plus de rendre votre stress moins encombrant, cela incitera peut être votre interlocuteur à prendre ce facteur en compte.
 

5) Etre soi-même

En entretien, le langage verbal représente à peine 7 % du message que vous passez. Le recruteur s'attache davantage à tout le reste : le para-verbal (ton de la voix, accent...) pour 38%, et le non-verbal ( posture, gestes, mimiques...) pour 55 %. « Tout le reste réside donc dans la capacité à être soi-même. Alors soyez le plus naturel possible,» relève Stéphane Einhorn. La pire des choses serait de jouer un personnage devant le recruteur ou d’essayer de donner les bonnes réponses. C’est bien simple, il n’y en a pas. Alors recentrez-vous sur vous-même et faites-vous confiance.
 

6) Laisser la place au « bon stress »

Si trop de stress peut être nocif, attention à ne pas faire du déni de trac. Arriver en dilettante, en sifflant ou les mains dans les poches est loin d’être souhaitable. Contrairement au stress qui paralyse, le « stress positif » ou « stress moyen » correspond à cette poussée d’adrénaline qui nous donne de l’énergie et nous rend plus motivé et convaincant quand on s’exprime. Dosé sciemment, votre trac peut finalement jouer en votre faveur…



Ok, maintenant on est prêt à simuler un entretien d'embauche, ca sera l'objet de 

du prochain article... =)




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